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Rose Citron

Plats principaux, Salé

Burgers orientaux au quinoa

Je fais très souvent des burgers : j’adore ça! Et pour les galettes, c’est toujours un peu de l’improvisation, en fonction de ce que j’ai dans mes placards, dans mon frigo. Des fois ça marche vraiment bien, parfois, c’est plus moyen : la galette ne se tient pas, ou sèche à la cuisson. Et cette fois ci, c’était juste parfait, je me devais donc de partager cette recette avec vous! C’est pourtant une recette de fin de frigo : j’avais du quinoa déjà cuit, une salade de carotte un peu orientale, des petits légumes, et finalement, tout ceci s’est très bien marié pour faire de délicieuse galettes, qui se tiennent bien, qui ont très bien supporté la cuisson : elles sont restées bien moelleuses à l’intérieur, tout en dorant et devenant croustillantes à l’extérieur, idéales pour des burgers, ou en accompagnement d’une belle assiette de légumes pour les plus healthy d’entre-vous!

La recette est pour 8 galettes, ce qui peut sembler beaucoup, mais n’oubliez pas que vous pouvez les congeler pour vous dépanner les jours de flemme! Je les congèle déjà cuites pour ma part.

J’ai garni ces burgers avec les légumes que j’avais récupéré en fin de marché le matin même : tomate, poivron, salade, mais libre à vous de faire avec les légumes de votre choix! Et pour accompagne,r j’ai fait des frites au four. c’est très simple à faire, et vraiment très bon! Vous découpez des pommes de terre en forme de frites, vous les mettez dans un saladier, arrosez d’huile d’olive, de sel, poivre, épices selon votre goût, vous remuez, et déposez les frites sur la plaque du four recouverte d’une feuille de papier sulfurisé. Vous enfournez pour 25 minutes environ, le temps que les frites soient cuites et dorées.

Burgers orientaux au quinoa

pour 8 galettes

 

Ingrédients :

  • 450 g de quinoa cuit (soit environ 150 g de quinoa sec)
  • 160 g de carottes râpées
  • 2 poignées de graines de sésame
  • 2 poignées de raisins secs
  • 2 oignons frais
  • une poignée de coriandre fraîche hachée
  • du raz el hanout, selon votre goût
  • 2 poignées de flocons d’avoine
  • 8 cuillères à soupe de farine de pois chiche + de l’eau pour la délayer

 

Préparation :

Prenez un grand saladier et mettez-y le quinoa, les carottes râpées, le sésame, les raisins, la coriandre, les oignons frais hachés grossièrement, les flocons d’avoine, et le raz el hanout. Mélangez intimement, rectifiez l’assaisonnement selon votre goût.

Dans un grand bol, mettez la farine de pois chiche, et ajoutez de l’eau pour la délayer, jusq’à obtenir une texture de pâte à gâteau bien lisse : liquide, mais pas trop!

Versez ce mélange dans le saladier, et mélangez. Vous allez obtenir une pâte assez humide et collante.

Laissez tomber la cuillère, maintenant, va falloir y aller avec vos petites mimines! Prenez une boule de pâte dans vos mains et façonnez là en forme de galette. Déposez chaque galette sur une feuille de papier cuisson en attendant de les cuire.

Pour la cuisson, j’ai choisi la cuisson à la poêle dans un fond d’huile, ça a permis aux galettes de dorer et de devenir bien croustillantes, je vous le conseille! Comptez 4-5 minutes de chaque côté à feu moyen.

Pour la suite, je vous laisse composer le reste de votre burger à votre guise! J’ai utilisé la recette de buns du livre Vegan de Marie Laforêt, elle est top! (la recette, mais Marie aussi vous me direz!)

Enjoy!

Apéritifs, Salé

Houmous au poivron rôti et piment d’Espelette

Encore une recette qui ne devait pas se retrouver ici à la base, mais finalement, en goûtant,  je me suis dit que c’était « bloguable ». Alors, du coup, j’ai fait vite fait des photos avant que les invités n’arrivent, d’où le « stylisme » plus que minimaliste 😉

Je dois vous l’avouer, je correspond parfaitement au cliché du végéta*ien qui adore le houmous. Et mon houmous a évolué au fil du temps. Il y a quelques années, il était trèèèèèèèès aillé, et puis, il est devenu plus doux, plus citronné. Et tout récemment, j’ai découvert que le cumin et le fenugrec faisaient merveille pour le sublimer.

Je me suis mise aussi à glisser d’autres légumes dans mon houmous, comme ce houmous de betterave, vous vous rappelez ?

Et cette fois ci, c’est un poivron rôti au four qui est venu s’y glisser! Il apporte une touche douce et sucrée qui arrive après le goût du pois chiche qui reste puissant, pour finir sur la note de piment d’Espelette. Plutôt réussie l’affaire! Les invités ont aimé, même que mon ami d’origine Libanaise, super cuistot, d’habitude un peu difficile, m’a demandé la recette : un gage de qualité!

Houmous au poivron rôti et piment d’Espelette

pour un grand bol

Ingrédients :

  • 240 g de pois chiches cuits (une petite boite quoi)
  • 1 poivron rouge
  • 3 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 1 cuillère à soupe d’huile de sésame grillé
  • 2 cuillères à soupe de jus de citron
  • 2 cuillère à soupe de tahin (purée de sésame)
  • une gousse d’ail hachée
  • du piment d’Espelette en poudre
  • sel, poivre

Préparation :

Commencez par vous occuper du poivron. Mettez le en entier au four à 180°c  jusqu’à ce qu’ils noircisse. Sortez le et emballe le dans un sac plastique/torchon/tupperware jusqu’à ce qu’il refroidisse. Ainsi, la peau partira toute seule!

Réalisez votre houmous : mettez les pois chiche dans la bol de votre robot, ajoutez l’ail, le tahin, le jus de citron, les huiles, les sel et le poivre. Zoum-zoumez. Ajoutez un peu d’eau si la texture n’est pas assez fine.

Ajoutez le poivron rôti coupé grossièrement et le piment d’Espelette. Zoum-zoumez encore. Goutez, rectifiez les assaisonements et la texture en ajoutant plus ou moins de liquide (eau ou huile).

Réservez au frais en attendant les invités!

Enjoy!

Entrées, Salé

Soupe thaï au lait de coco { tom kha hed }

Je n’ai pas la chance d’être allée en Thaïlande, mais c’est un pays qui me fait rêver, notamment culinairement parlant. Une amie très chère y est allée l’été dernier et m’a rapporté un assortiment d’épices et d’herbes. Il fallait donc que je trouve de belles recettes pour les utiliser et les mettre à l’honneur! Et c’est en allant dans un super resto thaï de Toulouse (le Naraï thaï : je vous le recommande chaleureusement : accueil au top et choix de plats végés et vegans) que je suis tombée amoureuse de cette soupe. La cuisinière a été très sympa et m’a donné plein de petits conseils pour refaire chez moi cette délicieuse soupe au lait de coco et à la citronnelle. Je crois que je pourrais me nourrir uniquement de cette soupe. La subtilité des épices, la légère acidité de la pâte de tamarin et du citron, et la douceur du lait de coco : l’équilibre parfait selon moi!

Alors, oui, cette recette nécessite des ingrédients que l’on a pas forcement dans son placard, et qui nécessiteront sans doute un passage à l’épicerie asiatique, mais croyez moi, le jeu en vaut la chandelle!

Au rayon de ce qui était inconnu pour moi (ou presque) on trouve le kaffir lime, c’est le doux nom des feuilles du citronnier combava. Vous savez, cette variété de citron vert à la peau épaisse et irrégulière ? Voilà, c’est lui!

Il y a aussi le galanga (ou galangal), que j’utilise depuis quelque temps, je le préfère largement à son cousin le gingembre. Comme lui, le galangal est un rhizome (une racine), mais moins piquant et plus citronné, je préfère!

Et le 3ème inconnu de l’équation est la pâte de tamarin. La tamarin est un fruit que l’on nomme parfois datte indienne. On le trouve réduit en pâte, il permet d’apporter une note acidulée aux plats.

Ne soyez surtout pas effrayés par la longueur de la liste d’ingrédients, cette soupe est très simple à réaliser!

Soupe thaï au lait de coco (Tom kha hed)

Pour beaucoup de gourmands!

 

Ingrédients :

  • un batonnet de citronnelle fraiche (ou surgelée à défaut)
  • 2 cm de racine de galangal frais (ou séché, ou en poudre)
  • 2 cm de gingembre frais
  • une dizaine de feuilles de kaffir lime
  • à peu près une cuillère à café de pâte de tamarin
  • le jus d’un citron
  • sel, poivre
  • deux tomates (hors saison, vous pouvez utiliser des tomates en boite)
  • deux carottes
  • un oignon
  • un quart de choux chinois
  • une poignée de champignons shitakés frais ou séchés
  • 400 ml de lait de coco
  • une cuillère à soupe de sucre
  • un peu de poudre de piment (ou beaucoup selon votre goût!)
  • de la coriandre fraîche

 

Préparation :

Préparez le bouillon : faites chauffer votre marmite d’eau (environ 1,5l), quand elle commence à bouillir, ajoutez la citronnelle (vous pouvez la fendre en deux dans le sens de la longueur et taper avec le manche d’un couteau sur la base pour qu’elle libère bien ses saveurs), la galangal, le gingembre (émincés), le piment si vous en mettez, les feuilles de kaffir lime et la pâte de tamarin diluée dans de l’eau chaude. Salez, poivrez.

Laissez bouillir une quizaine de minutes pour que le bouillon devienne bien goûteux.

Ajoutez les légumes émincés et laissez cuire encore une dizaine de minutes. Bien sur, pendant ce temps là, n’hésitez pas à ajustez les assaisonnements, les épices. Vous pouvez rajoutez la cuillère de sucre à ce moment là.

Ajoutez le lait de coco, laissez le se réchauffer avec le reste de la soupe, et en toute fin de cuisson, ajoutez le jus de citron et la coriandre fraiche.

Servez aussitôt, voyagez, enjoy!

Notez que vous pouvez aussi dégustez la soupe sans l’ajout de lait de coco, je préfère avec, mais ça n’est qu’une question de goût. Par contre, il reste important de ne rajouter la citron qu’à la fin pour éviter qu’il ne donne de l’amertume au plat.

Et n’oubliez pas que vous pouvez participer au concours pour les 3 ans de mon blog jusqu’au 1er avril. C’est ici que ça se passe.